Petit coup d'oeil sur les feuillages qui se teintent d'or, en bord du Doubs à Besançon cet après-midi.

© Besançon Info

En fin d’après-midi, les automobilistes qui, à Besançon, bouchonnaient avenue Gaulard, en arrivant du pont de la République ou de l’avenue Cusenier, ont eu tout le temps de l’observer. Devant le centre Saint-Pierre, un objet volumineux se cache sous une bâche blanche. Il s’agit bien sûr de la maquette grandeur nature de notre futur tramway bisontin...

Il faut juste attendre quelques jours qu’une cage de verre soit construite tout autour pour pouvoir la découvrir.

A suivre donc...

Il y a deux jours, je vous ai parlé du départ du grand tableau L’Hallali du cerf de Gustave Courbet pour Paris et ai mentionné sa réplique bisontine (lire la note du 4 octobre 2011). La voici.

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Accroché dans l’escalier d’un immeuble de la Boucle, ce grand tableau n’est pas signé. Il ressemble comme deux gouttes d’eau à l’original, mais à y regarder de plus près on s’aperçoit de quelques détails différents, notamment côté chiens.

C’est le plus grand tableau de Courbet figurant dans les collections permanentes du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, où il est présenté depuis 1882.  L’Halali du cerf qui mesure 3,55 m. de haut sur 5,05 m de long vient de partir en villégiature à Paris pour plus de trois ans.

L'Hallali du cerf de Gustave Courbet au centre de la salle du XIXe siècle du musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon (archives) ©Besançon Info

Sa taille imposante ne l’empêche nullement de voyager. Prêté une première fois au début des années 1950, il est reparti en 1999-2000 pour une exposition au musée de la Chasse et de la Nature à Paris, puis en 2007 pour la rétrospective Gustave Courbet au Grand Palais (lire à ce sujet l'article du 9 octobre 2008). Aujourd’hui, il rejoint la nouvelle salle Courbet du musée d’Orsay qui sera ouverte au public à la fin du mois d’octobre.
A Besançon, on ne le reverra qu’en 2015, une fois les travaux de rénovation du musée achevés. Mais savez-vous qu’il en existe une copie, à quelques variantes près, dans un escalier du coeur de Besançon?